Tandis que la priorité du XXième siècle était plutôt
d’approvisionner en eau l’ensemble des populations
grâce à la construction d’un réseau d’infrastructures
performant, celle du XXIième siècle est bel et bien de
protéger et préserver les différentes ressources
en eau en maitrisant la quantité d’eau prélevée et
en limitant les pollutions de l’eau, le tout dans un
contexte de changement climatique.
De plus en plus soumises à de fortes pressions, les
ressources en eau ne cessent de se détériorer. L’eau
n’est pas une ressource inépuisable et pourtant
les besoins en eau de la population ne cessent
d’augmenter. Il convient donc de préserver la
quantité d’eau douce disponible tant sur le plan de
la qualité que de la quantité. L’eau doit donc être l’un
des enjeux forts du XXIième siècle, tout comme celui
de la biodiversité.
Pour le Conseil Mondial de l’Eau, 4 réponses
peuvent être données aux problématiques actuelles :
En France, ces enjeux sont décrits dans les
SDAGE dont l’objectif est de fixer pour chaque bassin
hydrographique les orientations fondamentales
d’une gestion équilibrée de la ressource en eau.
Alors que les SDAGE couvrant la période 2010-2015
sont déjà bien avancés, les SDAGE 2016-2021
doivent déjà être préparés.
Ceux-ci devront répondre aux grands enjeux de l’eau
identifiés à l’heure actuelle, tout en tenant compte
des avancées mises en place ces dernières années
(contextes réglementaires, économiques …) et de
l’état des lieux des masses d’eau.
Ils devront être notifiés à la Commission européenne
avant le 22 décembre 2015.
Pour le bassin Loire-Bretagne, les enjeux de l’eau à venir,
par grande thématique, à l’échelle de son bassin et en
préparation du futur SDAGE, sont les suivants :
En attendant la poursuite actuelle des actions déjà
mises en oeuvre et à venir dans le cadre des SDAGE 2010-
2015 et dans l’attente des futurs SDAGE 2016-2021, le
ministère du Développement Durable a souhaité connaitre
les possibles futures évolutions de l’eau et des milieux
aquatiques dans différents contextes territoriaux d’ici
2030.
Cet exercice constitue une ouverture pour des adaptations
territoriales et des réflexions stratégiques à l’échelle
locale afin de garantir une préservation des fonctions
majeures de l’eau et des milieux aquatiques (aspects
qualitatifs et quantitatifs) et de produire des territoires
durables.
En juin 2010, le ministère du Développement Durable a
ainsi missionné un groupe d’une trentaine d’experts pour
la réalisation d’une étude de prospective sur l’avenir de
l’eau en France, baptisée « Eau, milieux aquatiques et
territoires durables 2030 ».
Ces dernières décennies ont en effet été marquées par une
prise de conscience de plus en plus forte des pressions que
l’être humain exerce sur l’eau et les milieux aquatiques, et
du nécessaire équilibre à maintenir entre ses besoins et la
capacité de ces systèmes à y répondre.
La synthèse des travaux publiée en août 2013 par
le Commissariat général au développement durable fait
état des résultats de cette étude. Elaborant cinq scénarios
exploratoires d’évolution des relations entre eau, milieux
aquatiques et territoires, les experts ont déterminé, selon
un grand nombre de variables, quel sera l’état de l’eau et
des milieux aquatiques en France en 2030.
En favorisant la prise de conscience des défis futurs
et des opportunités à saisir, ces réflexions avaient pour
but de proposer des objectifs généraux et des pistes
d’action pour l’État et les collectivités, à privilégier dès à
présent, pour assurer un bon état de l’eau et des milieux
aquatiques dans des territoires durables.
Ces recommandations stratégiques sont valables quelle
que soit l’évolution du système Aqua 2030 et peuvent
être mise en place dès à présent par l’État et/ou les
collectivités, sous la forme d’objectifs déclinés en actions clés.
À VOIR SUR LE SITE DE L’EAU EN POITOU-CHARENTES …
RPDE, Réseau Partenarial des Données sur l’Eau : www.eau-poitou-charentes.org, rubriques :
connaître l’eau et ses usages en région > Sa quantité > Suivi des écoulements
la gestion de l’eau > Rivières et crues