Sous l’intitulé des risques littoraux, apparaissent des aléas multiples qui, par leur combinaison se transforment en risques, qui affectent la plupart des aménagements littoraux de l’Hexagone. La région n’est pas épargnée par ce phénomène.
Le risque de submersion peut affecter bon nombre de communes littorales, c’est un phénomène dit de "surcote". Cet aléa se produit lorsqu’il y a combinaison entre un fort coefficient de marée et un vent d’ouest important. Ce risque qui touche en priorité les communes dont le niveau des terres est inférieur à celui de la mer, est bien entendu accentué par le phénomène d’érosion marine et éolienne.
La tempête exceptionnelle des 27 et 28 décembre 1999 a démontré que ce phénomène pouvait concerner l’intégralité du littoral de Charente-Maritime.
L’érosion du littoral est un phénomène naturel, lié particulièrement à l’action du vent, de la houle, des courants, des variations du niveau de la mer, à l’importance des apports sédimentaires des fleuves côtiers. Cependant la combinaison de ces différents facteurs combinés est souvent aggravée par l’action de l’homme : les barrages réduisent les apports alluviaux, l’effet de serre contribue à l’élévation du niveau de la mer, l’artificialisation des littoraux, accroissent lourdement ce phénomène.
Le recul du trait de côte est un phénomène observé sur le littoral charentais au même titre que le reste des côtes atlantiques de l’Hexagone.
Alors que les apports alluviaux manquent sur certains espaces littoraux, certaines accumulations peuvent générer des problèmes du fait de la mobilité des dunes. Ceci est accentué par les vents marins, une accumulation de sédiments ainsi que le piétinement abusif de la végétation dunaire, élément primordial du maintien des dunes.
Ce phénomène naturel peut parfois menacer les infrastructures côtières et les quartiers résidentiels.